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Take My Foot ! - le blog où le foot et la spiritualité badinent...
28 avril 2009

Auf Wiedersehen Klinsi !

Se présentant comme l'architecte et le bâtisseur d'un nouveau cycle au sein de l'écurie bavaroise, Jürgen klinsmann_bayernKlinsmann n'aura finalement passé que neuf mois sur le banc du Bayern. L'omniprésente équipe dirigeante (Beckenbauer - Hoeness) n'a pas fait dans le détail. Inquiets quant à la tournure que prend la fin de saison du Bayern, les deux patrons du clubs ne voyaient plus en Klinsmann l'entraîneur capable d'amener le club vers le dernier objectif encore atteignable, le titre de champion d'Allemagne. La défaite à domicile face à Schalke 04 a donc été de trop et pour les cinq derniers matches de la saison, c'est Jupp Heynckes (vainqueur de la ligue des champions avec le Real en 1998 et déjà entraîneur du Bayern entre 1987 et 1991) qui prendra place sur le banc.

Au delà des résultats, Klinsmann et le Bayern, c'est une histoire qui ne pouvait pas durer tant les méthodes du coach blond semblaient en contradiction avec l'image tradionnelle du club munichois. On savait Klinsi un peu "barré" depuis son séjour aux Etats-Unis mais dans au Bayern, on a vite commencé à trouver le bonhomme un peu spécial. Quelques exemples :
- à son arrivée, il fait installer des statuettes de Bouddha à proximité du terrain d'entraînement
- pour favoriser la concentration des joueurs, il fait aménager un plafond bleu avec des étoiles dans le nouveau bus du club
- il demande la création d'une salle de yoga et d'une vidéothèque pour permettre aux joueurs de visionner d'ancien matches de légende du Bayern
- il ramène quatre préparateurs physique et un nutritionniste de Los Angeles, ce qui porte le nombre de ses adjoints à ... 12 !

Outre ces exigences quelques peu extravagantes, Klinsmann n'a jamais donné l'image du technicien capable de ramener le Bayern au sommet de l'Europe. Pire, il n'a jamais semblé capable de faire le minimum syndical quand on dirige l'écurie bavaroise, dominer la Bundesliga. Jamais vraiment dans le coup depuis le début de saison, le Bayern pourrait finir, chose rarissime, sans aucun trophée cette saison.
Et en Bavière, on ne badine certes pas avec la bière mais encore moins avec les titres.

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