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Take My Foot ! - le blog où le foot et la spiritualité badinent...

25 mai 2009

Seconde zone

Cedric_faur_Cédric Fauré, actuel attaquant de Reims et donc prochainement joueur de National, quand on lui demande quel est le meilleur joueur avec qui il ait joué jusqu'à présent :

"Julien Féret, avec qui j'étais super bien sur et en dehors du terrain."

Eh beh... Il faut dire qu'avec des passages à Guigamp, à Istres, au Mans, au Havre et à Reims, il pouvait difficilement citer une pointure. On a les parteneraires qu'on mérite après tout.

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25 mai 2009

Lancement des hostilités

etooA deux jours de LA finale de l'année entre Barcelone et Manchester, le bal des petites phrases s'est ouvert. Et à ce petit jeu là, Samuel Eto'o est plutôt à l'aise.
J'ai beaucoup aimé sa dernière déclaration pour faire monter la pression autour de ce match :

"Je veux marquer à Rome. Et, s'il faut faire quatre-vingts kilomètres sur la pelouse pour y arriver, ça ne me dérange pas. Si les joueurs de Manchester savaient à quel point on est motivés, ça leur ferait drôle..."

Des propos qui ne vont pas manquer d'interpeller les bulldogs de MU, Rooney et Vidic en tête.

23 mai 2009

Triste Ligue 2 ?

Ah la Ligue 2... Ce spectre terrifiant qui concernent potentiellement les trois quarts des équipes de L1 chaquestade_de_la_rabine début de saison. En effet, qui peut se targuer d'être à l'abri d'une visite dans les eaux troubles de la deuxième division ? Ces dernières années, seuls Lyon, Bordeaux et Marseille pouvaient la regarder avec condescendance. Pour tous les autres, il y a au moins un moment dans la saison où la triste perspective de devoir en découdre avec Amiens ou Angers devient tangible.
Il faut reconnaître que la L2 est le cauchemar du football à paillettes qui se dandine devant les caméras de Canal+ chaque weekend. Des "affiches" à faire fuir (Stade Brestois - Clermont Foot, au hasard), d'ex joueurs de L1 qu'on avait oublié (Fabrice Fiorèse, Yves Deroff, Philippe Delaye, au hasard) et dont on n'aurait pas forcément voulu se souvenir, des entraîneurs inconnus aux noms à coucher dehors (Didier Ollé-Nicolle, Landry Chauvin, Stéphane Le Mignan, au hasard), des stades qui fleurent bon les stades communaux (Stade de la Vallée du Cher à Tours, Stade de la Rabine à Vannes, Stade Francis Le Blé à Brest, au hasard), des leaders au classement des buteurs dont personne n'a jamais acheté le maillot (Gregory Thil, Papiss Cissé, Victor Montano, au hasard) et des matches vedettes commentés sur Eurosport par des truffes (Christophe Jammot et Jean-Luc Arribard, cette fois le hasard n'y est pour rien, Eurosport n'en a pas d'autres). Bref, à moins que le club qu'on supporte depuis son enfance soit tombé dans ce bourbier, il faut un certain degré de perversité footballistique pour suivre la Ligue 2.
Pour ma part, c'est la première option, avec le Racing Club de Strasbourg...

LENS_JOIE_150509Il ne reste donc plus qu'une journée de Ligue 2 (ouf !) et on en sait un peu plus. Lens est assuré de retrouver l'élite après l'avoir quitté au terme d'une dernière journée de L1 totalement folle. Les lensois ont dominé sans trembler (mais sans briller non plus) le championnat et quoi de plus logique avec un budget, des joueurs et un stade digne de la L1. Pour les deux dernières places, on assistera probablement à une lutte à trois lors de la dernière journée finale entre le Racing (de Strasbourg) deuxième avec 65 points, Montpellier troisième avec 63 points et Boulogne-Sur-Mer quatrième avec 63 points également. Le Montpellier-Strasbourg qui arrive vaudra cher. Pour Tours, encore dans la course avant les matches d'hier, il faudrait désormais un miracle et une somme de circonstances favorables pour espérer monter. Metz, quant à lui repartira pour une saison de plus en L2.
Et pour la descente en National me dites-vous ? Reims est sûr d'y faire un tour après sa défaite à Strasbourg. Il n'y aura pas eu d'effet Fernandez (qui quittera sans doute le navire après le dernier match, pas fou le Louiiisse). Troyes, ancien prétendant à la montée et pourri pour des problèmes entre joueurs, est à deux doigts de plonger. Le troisième bonnet d'âne se dispute entre Nîmes, Châteauroux et Amiens.

En Ligue 2, c'est pas tous les jours la fête du slip (Calvin Klein). Et j'invite les joueurs de Sochaux, St-Étienne, Caen et Le Mans à venir lire cet article, au cas où ils n'en auraient pas totalement conscience. Les nantais eux connaissent, ils y étaient la saison dernière et y retourneront l'année prochaine. Et c'est mérité, tiens !

Pour finir, en bon strasbourgeois, je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir lire les commentaires désabusés des Metzsupporters du FC Metz sur le forum du club après la défaite qui leur coûte la montée.
J'ai trouvé ceci et ça m'a fait rire :

"Après le mauvais résultat de notre équipe à Ajaccio vendredi soir, le forum restera fermé quelques jours afin d'éviter les commentaires excessifs laissés sous le coup de la déception. Nous informerons nos membres par email de sa réouverture. Merci de votre compréhension, Le Webmaster."

Joyeuse Ligue 2 !

21 mai 2009

Coming Next

L2Ce weekend, je vous promets de faire un article sur la L2. Des dizaines (des centaines presque) de personnes me demandent mon avis sur le jeu des Tourangeaux, les forces et les faiblesses de l'équipe d'Angers ou les raisons de la déroute de Troyes.
Demain soir, la sexy Ligue 2 va sans doute livrer une partie de son épilogue à l'occasion de l'avant-dernière journée et vous saurez TOUT. Même le nombre d'actions manquées par Kandia Traoré...

21 mai 2009

Monstre sacré

bernard_menezSur Take My Foot, j'ai décidé de ne rien m'interdire. Et surtout pas de parler de culture.
Et qui pourrait mieux symboliser la culture (la vraie, celle avec un grand cul) que Bernard Ménez. Comédien surdoué, Bernard a tourné dans quelques un des plus grands chefs d'œuvre du cinéma français. Sa filmographie est jalonnée de pépites telles que "Tendre Dracula", "Oublie-moi, Mandoline", "Opération Lady Marlène", Nono Nénesse", "Dracula Père et Fils", "La Frisée aux Lardons", "Un Oursin Dans La Poche", "Tendrement Vache" ou encore "Le Chaud Lapin". Même si il a tourné dans quelques navets (La Nuit Américaine), sa carrière est un modèle pour tous les aspirants comédiens.
Mais Bernard Ménez est aussi un homme de chanson. Il est bien sûr l'interprète inoubliable de "Jolie Poupée" mais aussi des plus méconnues et pourtant pas moins excellentes chansons "Le Tour Du Monde en 80 filles", "Le Petit Âne", "Ton Petit Grain De Beauté", "Faut Pas S'Facher", "Sacré Soleil", "Les Capotes" ou encore "Je Me Prends Pour Al Pacino".

Bref, un artiste complet.

Et bien figurez-vous que Bernard Ménez est actuellement président d'une association sportive, la joliment nommée "Les Polymusclés". Il s'agit d'une association ayant pour but, à la base, de permettre à des amis d'horizons divers (sport, journalisme, cinéma, télévision) de se réunir autour de rencontres sportives. En évoluant au fil du temps, l'association a organisé des rencontres de football et.. de pétanque en faveur d'enfants handicapés. Mais je vous laisse le soin de visiter le site internet de l'association à l'adresse suivante :
http://www.polymuscles-63.org/accueil.htm

Je vous conseille chaudement d'aller jeter un œil du côté des photos, souvent savoureuses dont celle-ci est le meilleur exemple : cliquez ici

Vous retrouverez aussi dans cette association quelques grands noms du foot et de grands noms tout court dans la rubrique "album", le tout agrémenté de splendides photos.

Voilà, Bernard Ménez méritait une place au chaud sur Take My Foot, c'est chose faite.

Bon vent et continuez de nous faire rêver Monsieur Ménez. 

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15 mai 2009

Quand la L1 aguiche

u1_ligue1_orangeLa Ligue 1 est devenue femme. Si elle s'est résignée à tenir tête aux autres grands championnats européens en terme de spectacle, elle s'est judicieusement positionnée sur un autre aspect attirant du football, le suspense.

A trois journées de la fin, jamais la belle n'a été aussi scrutée. Fini le temps où le seul intérêt des dernières journées résidait dans l'attribution de la place en Intertoto (rip) ou le nombre de records que ferait tomber l'Olympique Lyonnais. Cette année, l'incertitude est partout. Deux équipes à la lutte pour le titre (Marseille et Bordeaux), deux équipes à la lutte pour le tour préliminaire de la ligue des champions (Lyon et Paris), trois équipes à la lutte pour une place en Europa League (Toulouse, Lille, Rennes) et cinq équipes à la lutte pour le maintien (Nantes, Caen, St-Etienne, Sochaux et Le Mans).

On peut donc logiquement anticiper sur le fait que lors de la dernière journée, seuls les matches Nice-Le Havre et Grenoble-Sochaux compteront pour des cacahouètes. C'est Canal + qui jubile. Leur traditionnel multiplex de fin de saison risque d'exploser l'audimat. L'année dernière déjà, avec les 43 buts (!) inscrits lors de l'ultime journée, la L1 nous avait laissé entrevoir des lendemains chantants où notre envie de football pourrait enfin se trouver satisfaite au détour d'un Bordeaux-Marseille ou d'un Lyon-PSG.

Certes, la Ligue 1 n'a pas actuellement les moyens de proposer les feux d'artifice hebdomadaires que l'on peut admirer sur les pelouses d'Angleterre ou d'Espagne, les as de la pyrotechnie à la Messi ou Gerrard  étant depuis bien longtemps hors d'atteinte pour les modestes bourses du foot français.

Soyons réaliste donc mais ne boudons pas notre plaisir. La Ligue 1 fait dans le suspense et en fin de saison, ce n'est déjà pas si mal, car pour une fois, elle reste attirante.

15 mai 2009

Teddy la vanne

richert_teddy_477Teddy Richert, gardien de but de Sochaux, à qui on demande quel est le meilleur joueur du championnat de France :

"Pour moi, Benoît Cheyrou est le meilleur joueur de L1".

C'est connu, gardien de but est un poste particulier. On y a pas la même vision de ce qui se passe sur le terrain. Mais alors pas du tout la même vision...

5 mai 2009

La Dèch' à Marseille

deschamps_280x390_419613aC'est officiel depuis ce matin, Didier Deschamps va remplacer Eric Gerets à la tête de l'OM.

Dédé avait tout du candidat idéal : disponible de suite (juste le temps de rendre sa cravate de consultant à canal +), finaliste de la C1 en tant qu'entraîneur avec un club en bois (Monaco) , joueur et capitaine emblématique du Marseille de la grande époque (appelée aussi "époque trophées et dessous de table") et bien entendu champion du monde... de la langue de bois.
Dernier atout et pas des moindres, avec ses cheveux gris à la brosse et arrosés de gel, Dédé portera à merveille les horribles survêtements bleu ciel et blanc de l'OM dans un remake parfait du beauf qui va à la pêche.

30 avril 2009

On n'en sait pas plus !

Les demi-finales Champions League ne nous ont pas offert le spectacle escompté et comme souvent à ce stade de la compétition, aucune décision n'a été faite dès la première manche.

Commençons chronologiquement et intéressons-nous à ce Barça-Chelsea qui attirait la curiosité de tous les 824891_biglandscapeamateurs de foot. Comment les magiciens catalans allaient-ils se débrouiller face à une équipe à la densité physique impressionnante et à l'organisation quasi-parfaite? Et bien... les barcelonais n'ont jamais trouvé la faille.
Hiddink avait déclaré qu'il demanderait à son équipe d'annihiler l'attaque du Barça mais dans les règles élémentaires du fair-play, sans brutalité. Le moins que l'on puisse dire est que pour le(s) coup(s), les blues n'ont pas respecté les consignes de leur coach. C'est bien simple, pendant 90 minutes, les barcelonais se sont fait dézinguer dans tous les sens. Coups de coude, semelles, tacles appuyés, tirages de maillot, poussées dans le dos, Chelsea a joué un magnifique récital d'anti-jeu et de violence sous la direction d'un chef d'orchestre complaisant, l'arbitre, Mr Stark, allemand de son état. Sans l'accuser de parti pris, il est évident que par son arbitrage il a privilégié la défense (donc les Blues) et dès les premières minutes, il a perdu le contrôle du match en ne sortant pas les cartons jaunes qui s'imposaient. A partir de là, la voie royale était ouverte pour Chelsea et son entreprise de démolition. Les catalans ont presque déroulé toute la panoplie du jeu d'attaque pour tenter d'ouvrir le score, mais moins inspirés que d'habitude, ils ont souvent péché dans le dernier geste. Résultat, un match nul 0-0, exactement ce que les londoniens étaient venus chercher. Le match retour la semaine prochaine s'annonce indécis. Le Barça sera privé de Marquez (blessé) et Puyol (suspendu), deux joueurs qui manqueront cruellement sur les coups de pieds arrêtés, sans doute l'arme qu'utilisera Chelsea pour marquer, à défaut de produire du jeu. De plus les catalans iront entre-temps jouer le titre en Liga sur la pelouse du Real, samedi soir.
J'entends partout que, sur 5 jours, le Barça peut tout perdre mais donc, il peut aussi tout gagner, non ?

Dans le duel anglo-anglais entre Manchester et Arsenal, les deux équipes avaient pour ambition de jouer. La murencontre aurait donc du aboutir sur un festival façon Premier League mais le problème, c'est qu'une des deux équipes n'a jamais réussi à se mettre dans le sens de la marche. Arsenal n'a quasiment pas vu le jour dans ce match. Alors certes, le début de match des mancuniens a été terrible d'intensité. Rooney, Tevez et Ronaldo ont mis au supplice la défense des Gunners et sans un grand Almunia (le gardien aux cheveux péroxydés), Arsenal serait rentré au vestiaire avec une valise dans le short et plus aucun espoir de se qualifier. Mais le pire, c'est qu'à 1-0 (but de O'shea, pour l'anecdote) à la mi-temps, les Gunners ont attaqué la deuxième période comme si le score était en leur faveur. Fabregas a été moyen, Walcott a terriblement déçu, Nasri c'était le fantôme de l'opéra et Adebayor n'a pas mis un pied devant l'autre.
La défaite par un but d'écart est donc bien payée et le match retour s'annonce délicat pour la bande à Wenger si ils ne retrouvent pas leurs qualités habituelles dans l'animation du jeu qui leur ont permis de taper tous les "gros" cette année.

Rien n'est fait pour le moment mais attention, la menace d'une finale Chelsea-Manchester est toujours présente et ça, c'est terrifiant.

28 avril 2009

Gerets préfère le pétrole au pastis ?

C'est officiel depuis ce matin, Eric Gerets quittera l'OM en fin de saison. gerets_original
C'est toute la magie de Marseille qui opère. L'équipe est en tête de la Ligue 1 avec 5 points d'avance sur Bordeaux et 6 sur Lyon, tous les observateurs s'accordent à dire que la belle saison marseillaise est avant tout l'œuvre de Gerets, le président Pape Diouf n'a cessé de vanter les mérites du coach, les supporters sont tous fans et pourtant, le Lion de Rekem (joli surnom) a décidé de prendre ses valises à la fin de la saison pour, paraît-il, rejoindre le club saoudien d'Al-Hillal !
Une simple histoire de pétrodollars ? Gerets, authentique salaud, mercenaire des bancs ? Du tout.

D'abord, il n'est pas certain que Gerets s'en aille en Arabie Saoudite. La presse le murmure mais j'ai du mal à imaginer Gerets en short, entraîner une bande de vieilles stars en pré-retraite venus empocher les dollars, le 4x4 de fonction et la villa climatisée.
Ensuite, si on veut comprendre le cause de son départ, il faut plus chercher du côté de la Suisse que du Golf.
En effet, le grand méchant de cette histoire se nomme Robert-Louis Dreyfus. L'actionnaire principal et véritable patron de l'OM a fait une sortie saignante dans la presse au mois de janvier dans laquelle, en gros, il prenait la grosse voix pour rappeler qu'il était le boss et que Diouf et Gerets seraient bien inspirés de remporter un titre cette année sous peine de punition, c'est à dire la fermeture du robinet à sous.
Il faut reconnaître que RLD (pour les intimes, si il en a) a mis beaucoup de son argent dans le club ces dix dernières années et que la vitrine aux trophées est restée désepérément vide.
Mais il faut aussi reconnaître que RLD est un gros naze qui n'y connaît rien au foot. Il met rarement les pieds à Marseille et sous prétexte d'être le possesseur du chéquier, il se prend pour Johan Cruyff, donne son avis à tort et à travers et oublie un peu vite qu'il est suisse et que donc, le foot et lui ça fait deux.

Toujours est-il que Gerets, homme de caractère, n'a pas goûté à ces déclarations dans la presse de même qu'il n'a pas apprécié qu'aucune offre de reconduction de contrat ne lui soit proposé avant la fin de la saison.
Il a légitimement considéré que ses états de service à l'OM (rappelons que le club était 17ème à son arrivée) auraient mérité une plus grande considération, notamment dans la gestion des négociations autour d'une éventuelle prolongation.

Alors que la fin de saison approche, RLD aura bien du mal à expliquer aux supporters déjà très remontés contre lui, pourquoi il n'a rien fait pour retenir celui qui est bien parti pour amener le club à son premier titre de champion de France depuis 1992.
Un coup à se retrouver dans le Vieux Port par 10 mètres de fond ça.

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