Les restes d'Europe part 1

Histoire d'être complet et de ne laisser personne de côté, un petit retour sur les matches de coupe d'Europe que je n'ai pas commentés.

Mercredi soir, pendant que le Barça apprenaient le football à des allemands qui n'en demandaient pas tant, se jouait un match que tout indiquait fermé et ennuyeux. Et pourtant ! Pour une fois Liverpool et Chelsea, les meilleurs ennemis de la champion's league, se sont lâchés et ont livré un grand match. Malgré l'ouverture du score par Torres (le blondinet espagnol), Chelsea ne s'est pas laissé noyer par la houle venue des tribunes d'Anfield (définitivement le stade à la plus belle ambiance) et est même parvenu à égaliser puis prendre l'avantage par le défenseur Branislav Ivanovic (10 apparitions seulement cette année avec Chelsea). A 2-1, les Reds rêvaient sans doute d'un retournement de situation dont ils sont spécialistes mais cinq minutes plus tard, Drogba, bien servi par Malouda (!), donnait un avantage aux Blues qui pourrait s'avérer décisif au match retour.

Le résultat final peut paraître assez suprenant mais pas tant que ça quand on connaît le nom du nouvel entraineur de Chelsea, le sorcier Gus Hiddink. C'est bien simple, il réussit partout. En 2002 il emmène la Corée du Sud en demi-finale de leur mondial. En 2006, avec l'Australie il arrive jusqu'en 8ème de finale, éliminé de façon très litigieuse par l'Italie. En 2008, il fait connaître à l'Europe entière une séduisante équipe de Russie qu'il guidera jusqu'en demi-finale. En club c'est pas mal non plus puisqu'il atteint les demi-finales de la ligue des champions en 2005 avec... le PSV Eindhoven. Et depuis son arrivée à Londres (en étant toujours sélectionneur de la Russie), Chelsea joue mieux et surtout Chelsea gagne.
On dit souvent qu'il faudrait un faudrait un miracle à Lyon pour gagner la Ligue des Champions. Un magicien hollandais pourrait faire l'affaire.